
PANSEZ LE CHANGEMENT SOYEZ INFIN’IDELS
Drôle de nom pour un syndicat: infin’idels!
La contraction de infini et de infirmiers diplômés d’État libéraux.
Juste un clin d’œil pour faire dire à tous sans s’en apercevoir, que le libéral n’est pas mort, il est infini.
Infini dans le temps, infini dans sa diversité.
Une première façon de contester.
Pas un sigle, non, une revendication : être et exister à l’infini.
Nés d’une association de défense des infirmiers face aux indus, nous avons cherché à comprendre et surtout dénoncé ce que les autres syndicats ne voyaient pas: la dégradation des relations conventionnelles.
Avions nous tort? Hélas non.
– La multiplication des procédures d’indus,
– la substitution de la convention par un avenant,
– la substitution des diagnostics infirmiers par des algorithmes,
– le durcissement d’un zonage,
– la création d’actes en urgence, hors nomenclature, tous intitulés COVID , inaugurant ainsi des remboursements de soins à la carte,
– et en dernier lieu, un des plus ancien syndicat obligé (malgré lui) ,de porter au Conseil d’État une action contre l’autorisation pour un directeur de caisse de déconventionner un professionnel de santé: un comble!….
prouvent si besoin que Infin’idels avait raison.
Pour autant Infin’idels passe et passera aux yeux des autres syndicats, pour un agitateur, un créateur d’angoisses!
Ne pas faire peur, ne pas faire de vague, rester sur du non dit, du consensuel.
Cette stratégie coûte cher aux praticiens libéraux , elle les discrédite, là ou il faudrait rééquilibrer les forces en présence et reprendre nos marques.
Jamais les relations conventionnelles n’ont été aussi tendues et pourtant jamais notre profession n’est arrivée à ce point d’une nécessaire transformation en profondeur.
Diplômes Universitaires, Masters, spécialisations et la preuve depuis presque un an que les infirmiers libéraux sont les incontournables piliers du maintien et des soins à domicile, incitent à se battre pour être reconnus, valorisés incontournables sur tout ce qui concerne les soins infirmiers à domicile.
Mais pas à n’importe quel prix , ni en écoutant le chant des sirènes.
Pour faire avancer notre profession, il faut la renforcer : sans socle solide pas de diversité.
Notre statut libéral ne se résume pas à une convention. Il faut faire bouger les lignes et détruire les tabous. Créer un langage propre aux infirmiers sortir des images « nonne essentielle » ou « petit médecin » arrêter de détricoter le « acter » pour faire évoluer notre décret de compétences.
Les mots ont un poids: pour infin’idels cela s’appelle la considération.
Un peu désuet ce mot !
Mais parce que nous existons : nous voulons être considérés,
Parce que nous nous formons, nous nous spécialisons: nous voulons que notre profession soit considérée,
Parce que au travers de la qualité de nos soins nous exigeons que nos patients soient considérés.
C’est surtout cela être un syndicat .
Ce n’est pas simplement être présent au travers de négociations, c’est avoir une vision du devenir et une vision des buts à atteindre.
Je ne dis pas que ce sera simple, je dis que tout est à construire : savoir qui nous sommes et vers où nous voulons aller et pas vers où on veut nous faire aller, et certainement au prix de l’enrichissement de certains qui ne voient dans les soins à domicile que l’aspect financier et mercantile.
Parce qu’un syndicat c’est avant tout une histoire humaine, ce sont les noms et les visages de nos collègues en procès qui ont forgé notre combat, notre intransigeance et notre franc parler.
Parce qu’un syndicat c’est une équipe, un « nous » pas un » je « , et sûrement pas un jeu de dupes!
Nous partageons la même détermination et la même combativité, les mêmes convictions.
Ne vous y trompez pas: les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses.
Alors soyez infin’idels
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